Le « proto » 6×6 est une des première réalisation de véhicule complet…. en 1986 ! La photographie venait juste d’être inventée, les images sont rares.
L’idée : ne plus jamais se « poser » grâce aux trois essieux et au châssis articulé et diminuer la pression au sol, pour ne pas s’enfoncer dans les bourbiers. « Si une pierre dépasse de la boue, on aura une tétine dessus ! »
Dimensions |
Longueur totale : 3m10 , largeur : 1m 45 Garde au sol : 32 cm |
Moteur |
Golf, injection type K, carter sec. |
Puissance |
env. 100 CV pour 850 kg. |
Embrayage |
Origine. Le câble a été remplacé par une commande hydraulique puisqu’il faut franchir l’articulation du châssis, et allez jusqu’aux pieds du pilote 1,5 mètre plus en avant. |
Boîte de vitesse |
2 boites en « série » soit 25 vitesses. |
Transmission |
Transmission par chaîne, pas de différentiels. L’arbre central sert également de point d’articulation entre les châssis avant et arrière. |
Suspension / Amortisseurs |
6 roues indépendantes, suspension a doubles trapèzes transversaux égaux. Combinés ressorts/amortisseurs BMW. Raideur réglable par déplacement du point d’appuis sur le trapèze. |
Direction |
4 ou 6 roues directrices. 2 direction assistée, commande de la direction assistée arrière par câble (peu d’effort). |
Réservoir |
15 litres, a l’avant, sous le siège, nourrice sur le châssis arrière. |
Freins |
1 seul disque de frein avec 2 pinces, sur l’essieu avant. Commande par huile sous haute pression et vanne proportionnelle (Citroën). |
Divers |
Pour éviter que l’essieu central subisse plus de poids que les extrêmes, un énorme ressort situé sous le siège tend un câble qui s’enroule sur une came, ce qui donne au châssis une tendance à se plier et donc déleste l’essieu central et charge les extrêmes. |
Le 6×6 a ét réalisé en 1986, il a demandé 7 mois de travail, tous les soirs et tous les week-ends. Il est le fruit de la collaboration entre François Michaud et JR Coray. Il a couru en compétition de trial en 1986 et 1987.
2 x 1m10 d’empattement
Moteur de Golf d’abord à carburateur, puis à injection.
Deux boites de vitesse montées « en série », reliées par un petit arbre de transmission donnent 5 x 5 = 25 vitesses.
60 km/h en pointe en 16eme
650 m/h en 1ere au ralenti
Transmission par chaine, l’arbre central sert également de point d’articulation entre les deux châssis.
4 ou 6 roues directrices gérées par deux directions assistées.
Le 6×6 est capable de franchir une marche rectangulaire de 1 m de haut.
Merci à l’Ecole de Mécanique de Genève pour la réalisation de certaines pièces et à la carrosserie Michaud pour la mise a disposition de l’atelier.