Pont et différentiels

Dans cette page :

Réglages

Renfort de pont

Changement pour un différentiel plus grand

Lotus Seven, pont cassé

Aston Martin V8, essieu arrière tordu

L’autre grande spécialité de Street and Mud !

Grâce a l’expérience obtenue avec les nombreuses casses en terrain et les montages de blocages de différentiels, les couples coniques n’ont plus de secrets pour nous ! Street and Mud vous propose de réviser, controler et surtout régler votre couple conique, sur le véhicule ou démonté. (voir « Sous-traitance »)

Ci-dessous : Une touche « au bleu » parfaite (même si le « bleu » est jaune…)

Quand on dit contrôler, ça veut dire regarder chaque dent de chaque engrenage, et cas de doute, faire un test de ressuage.

Renfort de pont :

Un « oued » (ruisseau sec) traversait la piste et vous ne l’avez pas vu ? La dunette que vous croyiez ronde était un beau tremplin ? Depuis, vous avez le carrossage d’une voiture de sport ?

Plier un pont est assez fréquent. Un véhicule très chargé, un choc et le dégât est fait. Certains véhicules sont un peu sous-dimensionnés d’origine. C’était le cas par exemple du Land-Cruiser HJ61 ou du Hilux.

Une faible déformation n’interrompt pas le voyage, mais une utilisation prolongée avec un pont plié entraînerait des dégâts aux arbres de roues.

Street and Mud peut vous proposer de redresser votre pont si il n’est plié que dans le plan vertical, et surtout de le renforcer, pour qu’il résiste mieux la prochaine fois.

Extrémité du renfort de pont sur un Toyota HDJ80 : notez que le renfort va jusqu’à la sphère, en dessus et en dessous !

Changement pour un différentiel plus grand :

Chez Toyota, pour les 4×4, quatre types de couple conique sont utilisés. Dans l’ordre, du plus petit au plus grand:

Couronne Ø 190 mm : L’avant des Runner, des Hilux a roues indépendantes. A peine plus grand que celui d’une Suzuki 413 ! Il est tellement fragile qu’il rend le véhicule « limite » pour les voyages dans les grosses dunes.

Couronne Ø 208 mm : L’arrière des Runner, Hilux, KZJ/KDJ, et en rotation inverse à l’avant des HDJ80, HDJ100, HZJ78. Il casse parfois sur les Runner, souvent sur les KZJ. Il casse de temps en temps sur l’avant des 80 et des 100.

Couronne  Ø 220 mm : L’avant des VDJ 200

Couronne Ø 240 mm : L’avant et l’arrière des HJ60/61, BJ70/71. Pratiquement incassable. Les roulements sont a changer tous les 250.000 km.

Couronne Ø 240 mm, mais plus large : L’arrière des HDJ80, HDJ100, HZJ78. Je n’en ai jamais vu de cassé. Si vous en avez un envoyez-moi une photo !

 

Comme vous l’aviez compris en regardant les pages « photo de voyage », j’ai choisi un Runner pour ses dimensions. Equipé d’un moteur diesel (de KDJ95) il est bien motorisé, trop peut-être car le pont arrière a cassé plusieurs fois.
La première idée qui vient dans ce genre de situation c’est de monter le pont complet du modèle au-dessus… mais la voie n’est pas pareille, le différentiel est centré sur le Runner mais décalé sur le HJ61 ou 71, les freins sont trop gros… c’est mal parti… Par contre les cannelures des arbres de roues sont identiques ! ce qui rend possible le montage suivant :

Montage d’un différentiel de HJ61 sur un Runner (ou un KDJ)

Ce montage est montré ici sur un Runner, mais il a aussi été fait sur un Land-Cruiser KDJ 90/95 ou 120/125. Le prix de la modification est tout a fait abordable. Nous contacter.

Avant : Après :

A gauche le différentiel de Runner A droite celui du HJ61

Les images des différentes étapes de la modification ont été censurées par le bureau de la protection du savoir faire, seule celle-ci a pu passer:

Réparation d’un pont de Lotus Seven cassé :

Cassé, cassé en deux ! Incroyable.

Un gros freinage sur une bosse avec une sensation bizarre, une accélération et Oups la roue de travers, plus de frein, un gros bruit…

Le pont a l’arrivée a l’atelier :

Le pont ressoudé avec en vert le dessin de la douille de guidage : (toute la fabrication n’est pas montrée)

Un renfort est soudé tout le long, en plus du « renfort » inutile d’origine.

Un coup de peinture

Et hop : Comme neuf !

Le tout amené le mercredi a l’atelier, et prêt pour la course du dimanche !

 

 

Réparation d’un pont d’Aston Martin Vantage V8 accidenté :

L’essieu arrière a la mode dans les années ’60 et ’70 était le pont « De Dion » : Il s’agit d’un essieu rigide (un tube relie la roue gauche et la roue droite) mais dont le différentiel est fixe a la carrosserie. Ainsi on obtient les avantages de l’essieu rigide (pas de diminution de carrossage dans les virages) sans avoir l’inconvénient des masses non suspendues élevées.

A l’arrivée a l’atelier, le pont est en plusieures partie, il a été coupé pour le dégager du la tole « froissée » de la carrosserie.

Le tube principal est plié, l’assiette (support) de ressort est fendue.

Pour réaliser un nouveau tube aux bonnes dimentions, il a fallut fabriquer une matrice pour la ceintreuse car le diamètre est … Englais.
(au centre, le pivot du parallélogramme de Watt)

L’assiette de ressort droite qui reçoit le tirant longitudinal est cassée a plusieurs endroit. L’assiette est en fonte : pas facile a souder !

Le support est ensuite ré-usiné :

Voilà : en haut : avant en bas : tout neuf